“… L’odeur d’une omelette d’asperges ou d’une pizza qui sort du four. Rien qui ne semble “extraordinaire” culinairement parlant, mais tellement “extraordinaire” pour un gamin de 6 ans qui avait ramassé lui-même ces asperges et ces champignons…”

Mathia Lindo-Diez

Pourquoi me lancer dans l’aventure l’Épicurien ?
Pourquoi cette idée …

Portrait de Mathia, Chef et Gérant du restaurant l’Épicurien, un créateur mais un passionné avant tout :

Comme toute belle passion, celle-ci débuta dans ma chère enfance… Je me souviens, comme si c’était hier, des odeurs que dégageait la cuisine de mon grand-père. L’odeur d’une omelette d’asperges ou d’une pizza qui sort du four. Rien qui ne semble “extraordinaire” culinairement parlant, mais tellement “extraordinaire” pour un gamin de 6 ans qui avait ramassé lui-même ces asperges et ces champignons.

Après plusieurs anecdotes dans les fourneaux familiaux, c’est en 2001 que ma vraie histoire professionnelle démarre. Comme une évidence, ma place resterait en cuisine. Mais une cuisine légèrement plus grande, celle du Chef Cyril Mantovani au Domaine du Colombier (26780 - Malataverne).

Premier objectif : obtenir mon diplôme. Durant deux années d’apprentissage à ses côtés, j’ai écouté, observé, appris et parfois même souffert. J’ai travaillé sans relâche. Ce travail a payé, car je suis sorti avec un diplôme, un objectif atteint et de nouveaux en tête…

Second objectif : Cuisiner avec les grands ! Aussitôt dit, aussitôt fait ! En 2003, je mettais les pieds dans la cuisine des célèbres jumeaux Chefs étoilés, les Pourcel à la Villa Augusta (26130 - Saint-Paul-Trois-Châteaux).

Après ces quelques années de cuisines bien rangées, j’ai eu le désir de voir du pays, de voyager, de connaître différentes cultures gastronomiques et d’écrire mon histoire de “Chef”. Ma nomad’attidude commença à Val Thorens, en passant par Seignosse et même Disney World aux USA. Mon voyage a duré 3 ans. 3 années de pur plaisir, de découverte. Je posais enfin et définitivement mes valises, au bord de l’océan atlantique, à Hossegor. Ces décors landais m’ont apportés une stabilité, une certaine maturité. Malheureusement, ils m’ont aussi apportés une souffrance. La souffrance d’un accident de la route qui, aujourd’hui, me rend, paraplégique.

Après des années d’hésitation, d’erreurs, et de rêveries, c’était le moment de remettre le tablier. Car, ma passion et mon amour pour la cuisine sont restés intacts ! L’Épicurien, c'est bien plus qu’un restaurant, c’est ma vie.